Rédiger un brief de rédaction web efficace (+ modèle à télécharger)

Une fois que vous avez choisi le bon rédacteur web pour produire vos textes, il ne vous reste qu’à rédiger un brief de rédaction web bien détaillé.

Un brief permet d’obtenir un texte aligné avec vos objectifs, optimisé pour le SEO et pertinent pour vos clients. Sans toutes ces indications, le nombre d’aller-retour explose et vous perdez du temps (et de la motivation).

Dans cet article, je vous donne les éléments indispensables d’un bon brief et un modèle téléchargeable (et personnalisable) pour simplifier vos futures collaborations avec un rédacteur.

Télécharger le modèle de brief

Pourquoi un brief est essentiel en rédaction web ?

Un brief de rédaction web, c’est la base pour éviter de perdre du temps. Un rédacteur mal briefé, c’est des allers-retours à n’en plus finir, des corrections à répétition et, au final, un article qui met trop de temps à être publié. Avec un cadre bien défini, le rédacteur sait exactement quoi faire dès le départ.

C’est aussi un outil stratégique. Un bon brief, c’est un guide d’écriture de contenu pour le lier à une intention de recherche : gagner en visibilité, convertir, fidéliser… Pas de flou, pas d’improvisation : juste un contenu qui parle à vos clients au bon moment, avec le bon angle d’attaque.

À l’image d’une boussole en haute-montagne, un brief guide le rédacteur pour faire arriver vos clients à bonne destination.

Niveau SEO, c’est indispensable pour se référencer. Un brief doit guider le rédacteur sur les mots-clés à intégrer, la structure à suivre et le ton de voix à adopter.

Les éléments indispensables d’un brief de rédaction web

Un brief mal défini, c’est du temps perdu et un contenu hors sujet. Pour éviter ça, il faut poser un cadre clair : qui parle, à qui, et dans quel but ? Présenter l’entreprise, préciser la cible, cadrer l’angle et le ton, intégrer les contraintes SEO… Chaque détail compte.

Présentation du projet et contexte

Un rédacteur doit comprendre qui parle avant d’écrire. Présenter rapidement votre entreprise, votre secteur d’activité et vos valeurs vous évite les mauvaises surprises : ton de voix décalé, hors-sujet, manque de connaissances.

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Avant de rentrer dans le vif du projet, j’ai l’habitude de poser plusieurs questions à mon client sous forme de questionnaire envoyé par mail par exemple.

Cadrer l’objectif du contenu est tout aussi essentiel :

S’agit-il d’améliorer le SEO ?
De convaincre un prospect ?
De fidéliser un client existant ?

Un article optimisé pour le référencement n’aura pas la même structure qu’une page de vente. Au mieux le rédacteur comprend l’intention derrière, au plus votre texte répondra à vos besoins.

Cible et persona

Un contenu efficace, c’est un contenu qui parle à la bonne personne. Plus la cible est précise, plus le message est percutant.

Qui est le lecteur ?
Un expert du secteur, un client potentiel, un grand public curieux ?

Le niveau de langage doit aussi être adapté, surtout si vous collaborez avec un rédacteur sur le long-terme, il en va de votre image de marque.

Un vocabulaire technique pour un spécialiste, c’est okay, mais ça reste inaccessible pour le grand public.
À l’inverse, un champ lexical trop vulgarisé peut donner l’impression que vous ne maîtrisez pas votre sujet du point de vue d’un expert.

C’est le métier du rédacteur de trouver le bon équilibre éditorial.

Sujet et angle d’attaque

Un titre provisoire, c’est la base pour cadrer la rédaction. Plus il est précis, moins il y a de risques que le rédacteur parte dans la mauvaise direction. C’est ce qui donne l’angle d’attaque du sujet.

La technique, c’est de donner une réponse à la question que pose l’internaute.

Par exemple, si on tape “chaussure tennis”, on va vouloir comparer les prix et caractéristiques sur des chaussures de tennis. L’idéal serait donc de proposer des pages catégorie qui listent plusieurs produits de manière généraliste.

Dans chaque partie, il faut lister les points clés à aborder :

Quelles idées doivent absolument être développées ?
Quels arguments sont importants ?
Quels sont les exemples rattachés ?

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Certains sujets doivent être à éviter à tout prix pour des raisons stratégiques, légales ou d’image de marque.

Ton et style rédactionnel

Tutoyer ou vouvoyer ? C’est un grand débat en marketing de contenu !

Le tutoiement crée une relation plus friendly, souvent utilisé en B2C et dans le milieu des start-ups.
Le vouvoiement, lui, donne une image plus professionnelle, ce qui est idéal pour un public B2B et institutionnel (exemple : la commission européenne à Bruxelles).

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Lors d’une de mes missions clients, ces problématiques se sont posées : dois-je reprendre le tutoiement utilisé sur Instagram ou vouvoyer ?

Le style rédactionnel est ultra-important. Un ton de voix mal choisi peut vous donner une mauvaise image et carrément faire fuir vos clients potentiels, quite à choisir une autre solution concurrente. Alors, posez-vous ces questions :

Comment est le ton de voix du secteur ?
Comment vos concurrents présentent leurs solutions ?
Le ton est-il dynamique et percutant ?
Plutôt formel et académique ?
Le discours est vulgarisé pour un large public ?

Contraintes SEO

Bien sûr, si vous avez des objectifs en termes de référencement, vous ne pouvez pas improviser votre SEO. Plusieurs critères sont à absolument intégrer dans votre brief :

Le mot-clé principal et les secondaires : ils doivent être intégrés naturellement dans le texte, c’est-à-dire avec le bon dosage en termes de quantité. Des outils SEO comme Yourtextguru vous aident à le faire correctement.
La structure Hn (H1, H2, H3…) : c’est un plan de page logique pour les utilisateurs et qui répond à l’intention de recherche. Ne tournez pas autour du pot, allez droit au but en donnant ce que le lecteur veut en premier.
Les liens internes et externes : les premiers renforcent le maillage interne du site, les seconds apportent des références crédibles. Mieux vaut les indiquer en amont pour éviter des ajustements après coup.

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On a tendance à la négliger et à vouloir en écrire plus que pas assez. Or, il n’y a pas de règle absolue pour la longueur d’une page. Pour vous donner une fourchette, il faut regarder vos concurrents. Faites attention à ne pas trop donner d’informations : souvent, le visiteur peut être découragé et quitter la page pour cette raison.

Détails techniques et livrables

Quand vous faites appel à un rédacteur, vous devez vous mettre d’accord sur le format attendu. Chacun a ses avantages et ses contraintes. :

Google Docs pour faciliter la collaboration
Word pour un fichier modifiable
HTML pour une intégration directe

Soyez précis sur les deadlines et les révisions, c’est souvent sur ces points qu’arrivent des débordements dans une collaboration avec un rédacteur.

Aujourd’hui, avec la puissance de l’IA, un article de 2000 mots peut s’écrire en une demi-journée, donc inutile de mettre la pression au rédacteur pour qu’il soit publié dans l’heure. Ce délai est honnête, car il comprend aussi les révisions et corrections apportées par vous-même et le rédacteur.

Modèle de brief à télécharger

Au fil de mes projets clients, j’ai testé et approuvé différentes méthodes pour rédiger un brief SEO. Finalement, j’ai créé un document réutilisable pour n’importe quelle typologie de client, n’importe quel secteur et n’importe quel type de site (vitrine, e-commerce, landing page).

Télécharger le brief de rédaction

Conclusion : le brief parfait existe-t-il ?

Rédiger un brief pour un rédacteur web est un vrai exercice d’équilibriste :

Il doit être carré, mais doit rester flexible pour ne pas brider la créativité du rédacteur.
Les exigences SEO en sont la preuve. Elles viennent apporter une contrainte à la rédaction, mais permettent aussi de guider le rédacteur (c’est tordu, non ?).

Même si votre contenu n’est pas parfait, rien n’est figé dans le temps. Un contenu SEO évolue tout le temps. Au fil des briefs, il s’optimise, se perfectionne jusqu’à bien se positionner dans les moteurs de recherche.

Il faut vous armer de patience et de régularité. Si vous collaborez avec le bon rédacteur, les résultats vont finir par payer sur le long-terme.