Comment bien structurer votre article de blog pour le SEO et vos lecteurs ?

Pour beaucoup de débutants en rédaction de contenu, l’écriture d’un article de blog peut être perçu comme un atelier créatif. On se le laisse porter par notre inspiration du moment au gré de nos émotions du moment — sans structure particulière.

Pour d’autres, plus experts en marketing, l’IA permet de s’affranchir totalement du travail de rédaction — et de structuration.

Aucune de ces 2 situations ne fonctionne pour bien performer en SEO.

Pour construire la bonne structure d’un article de blog, vous devez prêter attention à : 

  • L’intention de recherche de vos utilisateurs,
  • Combiner avec ce que vous propose l’IA,
  • Les pages de vos concurrents,
  • Vos connaissances du marché.

Dans cet article, je vous donne les clés pour y parvenir.

C’est parti 🚀 !

4 bonnes raisons de structurer votre article de blog

Structurer son article de blog a de nombreux avantages. 

J’en ai résumé 4 primordiales qui améliorent votre valeur perçue auprès des moteurs de recherche et de vos utilisateurs :

  1. Optimisation du temps de lecture : le lecteur va ainsi d’une sous-partie à une autre sans devoir lire la totalité d’un article. Les intertitres — qui résument le corps de votre sous-partie — facilite la navigation sur votre article.
  2. Sentiment de maîtrise du sujet : quand une idée est bien structurée autour d’un plan, on sent que le rédacteur sait vulgariser un sujet complexe — donc connaît bien son sujet. 
  3. Facilité d’indexation : un article de blog structuré avec des intertitres bien hiérarchisés en H1, H2, H3 va donner un signal positif auprès des moteurs de recherche. Ils sont aussi plus rapides pour explorer votre page.
  4. Mise à jour rapide : un contenu qui suit un plan de rédaction bien structuré est plus facile à modifier — encore plus quand c’est une personne différente du rédacteur.
Un plan de rédaction d’article, c’est comme les fondations d’une maison. Ça doit être la partie la plus travaillée de votre contenu SEO.
Structure d'un article sur la documentation Google via Detailed SEO.
🎤
Le storytelling est une forme de structuration d’article très puissante. Il stimule notre cortex émotionnel — entre autres —, ce qui nous rend accro aux histoires depuis notre tendre enfance.
En suivant cette trame, vous captez l’attention de votre lecteur plus facilement. 

Structure d’un article de blog : 5 éléments essentiels pour garder votre lecteur attentif

La structuration d’un article de blog — ou outlining en anglais — est une technique qui très répandu chez les écrivains pour produire des romans rapidement et bien structuré.

C’est ce qui permet de garder des lecteurs attentifs et même fidèles pour plusieurs années — voir à vie pour certains auteurs.

Un titre principal convaincant (exemples)

Le titre principal de votre article de blog est ce qu’on appelle le titre H1 de votre page web. Il se trouve dans l’en-tête de votre article. Il a le niveau d’importance le plus élevée dans la hiérarchie des titres HTML (H2, H3, H4, H5, H6).

Il représente le point critique de votre article, car c’est lui qui amorce — ou non — la lecture plus en détail de votre contenu. 

📈
Le marketing de contenu n’est jamais parfait du premier coup. Quand bien même, il le serait, les règles du SEO et vos concurrents évoluent plus vite que vous ne le pensez.

Il est important de mettre en place des tests A/B pour trouver le contenu qui convertit le mieux : 
- plus de temps passé sur la page, 
- taux d’ouverture de vos articles qui augmentent, 
- téléchargement de lead magnets plus fréquents…

Le chapô d’un article de blog donne envie d’en lire plus

Après le titre H1, le lecteur va lire parfois l’introduction en second — ou tous les intertitres. Dans le cas des moteurs de recherche, le chapô sera lu en second quoi qu’il arrive. 

Il faut donc intégrer votre mot-clé principal dans l’introduction pour que Google identifie l’objectif de votre article de blog.

Exemple d'introduction d'un de mes articles de blog sur la stratégie éditoriale.

C’est contre-intuitif, mais une introduction n’est pas rédigée en premier, mais bel et bien en dernier 😄.

  1. Vous avez une vision globale de votre sujet,
  2. À l’inverse, votre approche est assez précise sur chaque aspect du thème abordé,
  3. Vous avez les idées plus fraîches que jamais.

L’introduction doit répondre aux 5W, que sont les 5 questions suivantes : 

  • "Who ?" 
  • "What ?" 
  • "When ?" 
  • "Where ?" 
  • "Why ?" 

Vous devez aussi donner envie de poursuivre la lecture, à l’image d’une bande-annonce qui donne envie d’aller voir le film.

Le corps du texte pour développer vos idées

Le corps ou le cœur de votre contenu est symbolisé par l’écriture des paragraphes. Vous allez pouvoir y développer vos idées et y glisser la sémantique associée à votre mot-clé principal.

Les règles d’écriture ne sont pas les mêmes que pour un mail ou un livre. Vous devez vous adapter aux codes d’internet et aux comportements de vos utilisateurs.

Voici les 13 règles de rédaction web SEO que vous devez suivre en 2024, pour performer : 

  • Faites des phrases courtes de moins de 15 mots (le plus possible).
  • Suivez la formule : 1 paragraphe = 1 idée.
  • Sautez une ligne toutes les 3-4 lignes maximum.
  • Utilisez le champ lexical de vos lecteurs.
  • Parlez à votre lecteur avec l’intégration du “vous” ou du “tu”.
  • Utilisez au maximum le présent de l’indicatif.
  • Utilisez un style d’écriture que votre public adore (exemple : le storytelling).
  • Supprimez au maximum les adverbes et les participes présent.
  • Mettez en gras les mots nécessaires à la compréhension d’un texte “scanné”.
  • Placez des émojis si votre public le permet.
  • Intégrez des images qui donnent envie d’en savoir plus.
  • Partagez le temps de lecture en haut de l’article web.
  • Intégrez une table des matières déroulante et mobile sur le côté de la page.

Les intertitres facilite la compréhension de votre article de blog

Comme expliqué précédemment, votre titre H1 doit être en lien avec vos intertitres…C’est le cas de vos intertitres aussi : il doit y avoir une certaine logique entre eux

Un utilisateur doit comprendre votre article seulement avec la lecture des titres et intertitres.

Quand un internaute atterrit sur votre article de blog, il va lire chronologiquement : 

  • Le titre H1,
  • Les images ou…
  • Vos intertitres les uns à la suite des autres…

Jusqu’à tomber sur celui qui l’intéresse.

Ensuite, il va lire le premier paragraphe, puis le deuxième, etc.

Puis, il peut ensuite aller sur une autre partie qui l’intéresse grâce à la lecture d’un intertitre qui l’a convaincu d’en lire plus.

Un article SEO est rarement lu du début à la fin. Il sera souvent lu partiellement, et dans le désordre.

La conclusion pousse à l’action

Elle résume l’idée principale abordée dans votre article de blog, sans rentrer dans les détails. Le but, c’est que le lecteur parte de votre blog avec une leçon à en tirer.

C’est aussi l’occasion d’intégrer un appel à l’action : 

Semrush pousse 3 CTA à la fin de son article : trouver des mots-clés, créer des rapports et partager sur les réseaux sociaux.

Les éléments SEO d’un article de blog

Un article de blog doit être structuré via le contenu texte pur, mais aussi grâce à des éléments techniques SEO

À la clé, vos utilisateurs restent sur votre page, interagissent mieux avec votre site/blog et vous améliorez votre position dans les pages de résultats.

Une table des matières améliore l’expérience utilisateur

Quand vous atterrissez sur un article de blog, vous n’en lisez que certaines sous-parties, rarement l’entièreté. Une table des matières vous facilite grandement la navigation vers les sections qui vous intéressent.

La documentation officielle de Google est facilement explorable grâce à une table des matières bien structurée.

Au niveau SEO, Google identifie que vous avez intégré cette fonctionnalité au sein de votre code HTML : ça renforce d’autant plus votre volonté de rendre votre page UX-friendly, critère jugé important par le moteur de recherche dans votre positionnement dans la SERP.

Les visuels (photos, vidéos) pour comprendre facilement 

La lecture d’un article de blog se fait par ordre chronologique — et les visuels sont les plus faciles à “lire” pour l’utilisateur, d’où l’intérêt de concentrer vos efforts dessus.

La plupart des articles SEO font le choix de choisir des images de banque de données — merci Unsplash. Selon moi, c’est une erreur, car il n’y a aucune valeur ajoutée au contenu, si ce n’est pour aérer visuellement votre texte.

Pour choisir le bon visuel, photo comme vidéo, vous devez apporter un élément de compréhension supplémentaire à votre texte : 

  • Un schéma explicatif d’un principe complexe ou d’une stratégie,
  • Un graphique qui explique des statistiques de plusieurs données,
  • Une photo d’un exemple concret lié à votre explication — pas une photo générée par IA,
  • Une vidéo tutorielle sur une méthodologie à suivre.
Dans cet exemple, on peut voir que l'intertitre fait un lien direct avec l'image.

Pour optimiser la rapidité de chargement de votre page, il faut convertir vos images initialement aux formats JPEG, PNG vers l’extension WEBP

C’est un critère essentiel pour le SEO selon Google Page Speed Insights, le calculateur de rapidité de votre page.

Les balises alt pour les malvoyants et les moteurs de recherche

Google favorise les contenus web qui sont inclusifs et lisibles pour tous. Les personnes malvoyantes et déficientes visuelles interagissent aussi avec Internet.

Pour rendre “lisible” une photo, vous devez inclure du texte descriptif au sein de chaque balise alt.

La balise alt décrit une image pour les personnes malvoyantes et les moteurs de recherche.

Les moteurs de recherche ne sont pas (encore) en capacité d’interpréter des photos. C’est aussi dans cet intérêt qu’il faut compléter vos balises alt.

👉 J’ai créé un générateur de balises alt via ChatGPT, ce qui peut vous aider à rédiger 80% du texte, voir 100% dans certains cas où les photos ne sont pas trop abstraites.

Le maillage interne (et externe) structure votre blog

Un blog ou un site web, c’est comme un livre.
Il y a un préambule (introduction), des chapitres (des sous-parties) et un épilogue (conclusion).
Entre chaque chapitre, il y a des liens entre les personnages et les événements : en SEO, on appelle ça le maillage interne.

Vous devez créer des liens logiques, qui renvoient vers d’autres ressources de votre site. Au plus votre structure est claire pour vos utilisateurs — et pour les moteurs de recherche —, au mieux vous vous positionnez correctement dans les pages de résultats.

Le diagramme des forces des différentes pages d'un site de fitness.

Tout business veut pousser sur le devant de la scène ses pages de service. La technique est de créer du “jus SEO” vers ces pages en question. Vous devez donc créer des liens vers ces pages pour montrer aux moteurs de recherche leur importance au sein de votre site web.

👉
Pour les articles de blog, il est aussi important de créer des liens externes vers des ressources complémentaires. Vous démontrez ainsi à Google que vous vous référez à des sources fiables et expertes de votre secteur.

La mise en gras des mots-clés pour lire rapidement

Le gras n’est plus un critère SEO important. Cependant, je le considère très utile pour améliorer l’expérience utilisateur de votre page. 

Mettre en gras des mots-clés de votre texte permet à l’utilisateur d’identifier facilement — et plus précisément — ce qui peut l’intéresser. 

👉
Ne mettez pas forcément en gras les mots liés à la sémantique du mot-clé principal, mais ceux qui permettent de comprendre rapidement le contenu des sous-parties.
Le gras sur chaque début de puces d'une liste favorise la lecture.

Les balises meta : plus de clics sur votre article

Imaginez que vous apparaissez dans le top 5 des pages des résultats.
Vous avez fait 25% du chemin pour convertir un prospect en client.
Pour en faire 25% de plus, vous devez convaincre les internautes de cliquer sur votre lien.

Les balises meta remplissent cette fonction : convertir vos impressions (vues) dans la SERP en clics (potentiels lecteurs) sur votre lien.

Pour réussir à écrire une balise meta qui convertit, vous devez suivre ces quelques règles : 

  • Le vocabulaire utilisé et le sujet abordé.
  • Des chiffres : ils donnent un ordre d’idée au lecteur. 
  • Le résultat garanti : il renforce la curiosité.
  • Le nombre de caractères : 65 caractères maximum pour une balise meta title. contre 145 caractères maximum pour une balise meta description.
  • Les caractères et symboles spéciaux : flèches, émojis, Majuscules à chaque début de mot… Vous pouvez les utiliser pour attirer l’œil.
  • Le nom de la marque : ce point est valable seulement si le statut de votre entreprise génère déjà une autorité importante auprès de votre cible.
  • Le mot-clé de la page dans les deux balises (title et description).
Petalert est un excellent exemple des règles à suivre pour écrire de bonnes balises meta.

Structurer un article de blog est primordial pour performer en SEO. Non seulement vos visiteurs trouvent une information plus rapidement, mais ils reviennent plus souvent sur votre site, sachant qu’ils ne vont pas perdre de temps.

Vous renvoyez une image d’autorité à Google et votre contenu est facilement explorable par les moteurs de recherche, ce qui en améliore l’indexation et le positionnement dans les pages de résultats.

Pour apprendre à écrire un article de blog pas-à-pas, vous pouvez suivre ce tutoriel 👇.

Comment écrire un article de blog ? (+ cas concrets)
Voici comment écrire un article de blog en 2024 : il faut se démarquer de vos concurrents avec une méthode de rédaction qui mélangent votre bon sens et l’IA.

Au menu, utilisation de l’IA et apprentissage des bonnes techniques d’écriture web.

Bonne lecture et à bientôt dans les commentaires 🙂.